Architecture camerounaise : et voici l’Essaca

Publié le par Hugues

La toute première école camerounaise de ces spécialistes de la construction sera officiellement inaugurée après demain mercredi à Yaoundé. 

 

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-Pour la multiplication des immeubles bien bâtis au cameroun.

 

 

C’est un bâtiment à l’allure futuriste qui abrite l’Ecole supérieure spéciale d’Architecture du Cameroun (Essaca) au quartier Bastos à Yaoundé. Un établissement porteur d’espoir en terme d’urbanisation pour la capitale et au-delà, car il s’agit en fait de la toute première institution de formation en architecture du pays, selon Jean Jacques Nkotto, directeur exécutif de l’école. Entouré de quelques responsables de la structure, il a donné hier une conférence de presse dans son complexe. C’était en prélude à la cérémonie officielle d’inauguration de l’établissement qui se tient demain sous le haut et distingué parrainage du Président de la République.  

Comme pour les grandes écoles techniques occidentales fortement sollicitées, une année préparatoire est nécessaire avant l’admission en première année à l’Essaca. C’est ainsi qu’une quinzaine d’étudiants y étaient inscrits depuis l’an dernier. Pour l’année académique 2010/2011, 12 étudiants ayant été retenus à l’issue du concours lancé en juillet dernier sont régulièrement inscrits. Dans cinq ans,  ils devraient en sortir avec un master en architecture. Il ne leur restera dès lors qu’à « effectuer un stage d’un ou de deux ans dans un cabinet d’architecte pour s’établir à leur propre compte », selon Ibrahim Danjuma, professionnel du domaine et enseignant à l’Essaca.

Mais le seul hic ici, c’est le prix de la formation qui bat déjà tous les records nationaux en terme de cherté. Pour l’année de préparation, il faudra débourser 650 000 F et 4 millions de F par année de formation. Un coût que les responsables de l’école jugent très bas, au regard de ceux pratiqués dans d’autres pays comme le Maroc où il faut compter pas moins de six millions pour la formation seule, fait remarquer Jean Jacques Nkotto. A l’en croire, cette école va permettre en dépit de son prix, de palier le manque criard des professionnels de ce secteur au Cameroun et de valoriser, voire exporter l’architecture artisanale locale 

Hugues Marcel TCHOUA

Publié dans Société- culture

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